Poulenc : Dialogues des Carmélites [VOD]
Poulenc : Dialogues des Carmélites
Production coup de poing du chef d’œuvre de Francis Poulenc par Dmitri Tcherniakov au Bayerische Staatsoper de Munich, interdits à la vente de par la décision de la Cour d’appel de Paris et à la demande des ayants-droits de Georges Bernanos et Francis Poulenc, ces Dialogues des Carmélites sont à nouveau disponibles suite au jugement de la Cour de Cassation prononcé en juin 2017.
Amoureux inconditionnel de la voix, Francis Poulenc compose les « Dialogues des Carmélites » en 1953 sur un livret qu’il écrit d’après la pièce de Georges Bernanos. L’œuvre n’avait jamais été donnée à Munich et cette création a été confiée au metteur en scène russe Dmitri Tcherniakov (« Eugène Onéguine » et « Macbeth » à l’Opéra de Paris, « Don Giovanni » au Festival d’Aix-en-Provence…) dont la renommée est désormais mondiale.
La distribution internationale permet d’entendre la très belle Blanche de la Force de Susan Gritton et l’admirable Madame de Croissy de Sylvie Brunet. Soile Isokoski dans le rôle de Madame Lidoine, Susanne Resmark en Mère Marie et Hélène Guilmette en Constance, Alain Vernhes en Marquis de la Force et Bernard Richter en Chevalier complètent idéalement le plateau.
Kent Nagano, qui connaît ses « Dialogues » sur le bout des doigts et en a signé il y a quelques années un disque de référence, dirige l’Orchestre et le Chœur du Bayerische Staatsoper.
Poulenc : Dialogues des Carmélites [VOD]
Opéra en trois actes
Musique de Francis Poulenc (1899-1963)
Livret : Francis Poulenc d’après Georges Bernanos
Marquis de la Force Alain Vernhes
Blanche de la Force Susan Gritton
Chevalier de la Force Bernard Richter
Madame de Croissy Sylvie Brunet
Madame Lidoine Soile Isokoski
Mère Marie Susanne Resmark
Sœur Constance Hélène Guilmette
Mère Jeanne Heike Grötzinger
Sœur Mathilde Anaïk Morel
Bayerisches Staatsorchester
Chor der Bayerischen Staatsoper
Direction musicale Kent Nagano
Mis en scène et décors Dmitri Tcherniakov
Costumes Elena Zaytseva
Lumières Gleb Filshtinsky
« Soulignons les mérites d’une distribution internationale vocalement compétente, dont émergent prioritairement les français et les bons francophones (le Marquis de la Force d’Alain Vernhes, le Chevalier de Bernard Richter, la parfaite Sœur Constance d’Hélène Guilmette). » – Concertonet.com
« Admirable (…) la Madame de Croissy de Sylvie Brunet dont la « filiation » avec Rita Gorr saute aux oreilles des habitués de la version discographique de Nagano : même couleur de la voix, même « raucité » (sans notion péjorative), même intensité dramatique, même aura scénique, même soin dans le mot.
La Mère Marie de Susanne Resmark (…) affiche une belle autorité tant vocale que scénique, ce qui convient bien au personnage (et à la vision de Tcherniakov).
(…) Soile Isokoski dont la très belle voix colle idéalement au personnage de Madame Lidoine. Beaucoup de classe, d’autorité naturelle et de bonté émanent de son incarnation et d’un admirable art du chant.
Hélène Guilmette est Constance : la fraîcheur, l’insouciance, la beauté et la souplesse de la voix – parfaite pour le rôle, l’intelligence de l’artiste : tout est là et c’est un bonheur de tous les instants. Bravo !” – Forum Opéra.com